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Déposer un REX
Liste des REX
Administrateur
Titre :
Perte de local terrain
Date :
2022-05-28
Je suis :
Commandant de bord
Météo :
| Favorable
Phase de vol :
PLAINE
Localisation :
Nature du vol :
LOCAL
Nombre de machines :
1
Dégats :
Non spécifié
Catégorie :
Machine n° 1
Type de machine :
Non spécifiée
Modèle de machine :
GROB Astir CS G102
Transpondeur :
Oui
GPS :
1
Nombre d'occupants :
1
Occupant n° 1
Statut :
Non spécifié
Age :
Non spécifié
Expérience récente :
Non spécifié
Expérience totale :
Non spécifié
Description du REX
Après 2h40 de vol dans de très bonnes conditions d'ascendances et de plafond, je décide de prolonger un peu mon vol pour atteindre les 3h00. Je suis à 1.200m sol et 6 km au sud du terrain et prends la décision de me diriger vers le sud. Le vent est du Nord pour 10 Kt. Je vise un gros cumulus qui me semble prometteur, et atteignable. J'entame une transition et traverse quelques ascendances qui me rassurent si jamais je n'atteins pas mon objectif. Le cumulus visé ne semble pas se rapprocher, et arrivé à 800 m sol je décide de faire demi-tour. A ce moment, je me rends compte que je suis beaucoup plus éloigné du terrain que prévu (une vingtaine de kms). La pression monte, je me suis mis dans une mauvaise situation... Lors du retour, je rencontre de faibles ascendances que je n'arrive pas à exploiter, notamment à cause du stress. A 400 m sol et à 13 km du terrain, je prends conscience que je n'arriverais plus à rentrer, et me concentre sur le repérage du champ et la procédure VERDO. Je choisis un champ de maïs (encore bas à cette époque de l'année) dans l'axe du vent, et je commence mon approche en fin de vent arrière à environ 150 m sol, mais un peu trop rapide (120 km h). Le toucher se fait en douceur, mais plutôt dans le deuxième tiers du champ. En fin de roulage j'aperçois un talus d'une hauteur d'environ 50 cm qui marque la fin du champ, que je n'avais pas discerné lors de la reconnaissance. Je décide de dégager sur la droite pour éviter tout risque de monter sur le talus. Je m'arrête une dizaine de mètres avant ce talus, puis je sors et vérifie s'il y a des dégâts sur le planeur. Je contacte ensuite le starter planeur, pour indiquer mon état et ma position. Les automatismes de gestion de la vache ont été restitués et appliqués de façon instinctive. Le fait d'intégrer que le retour serait impossible m'a aidé à évacuer le stress, pour ensuite me concentrer à fond sur la gestion de la vache. Malgré quelques erreurs, la sécurité du vol a été assurée (maintien de la vitesse). Après une matinée intense au club pour travailler sur un planeur, je n'avais pas spécialement prévu de voler cette après-midi, mais les très bonnes conditions météo du jour me motivent pour prendre un planeur disponible en piste. Après un très bon vol avec des plafonds de 2.200 m et des ascendances de +3m s et toujours en local du terrain, j'ai sous-estimé des détails comme le vent, et la surveillance du local et j'ai décidé de m'éloigner du terrain dos au vent pour rejoindre un cumulus. Mon plus long vol était de 2h20 à l'époque, et au bout de 2h40 plusieurs facteurs sont venus perturber ma prise de décision : - Volonté de poursuive le vol pour dépasser les 3h00 - Fatigue, des travaux du matin même et de nuits compliquées en ce moment (nourrisson à la maison) - Excès de confiance sur la météo et mes capacités - Envie d'uriner - Préparation du vol insuffisante
Enseignement
Commentaire FFVP