≡
Déposer un REX
Liste des REX
Administrateur
Titre :
Atterrissage vent arrière et cheval de bois
Date :
2022-05-27
Je suis :
Commandant de bord
Météo :
| Favorable
Phase de vol :
AERODROME
Localisation :
Nature du vol :
LOCAL
Nombre de machines :
1
Dégats :
Non spécifié
Catégorie :
Machine n° 1
Type de machine :
Non spécifiée
Modèle de machine :
asg29
Transpondeur :
Non
GPS :
1
Nombre d'occupants :
1
Occupant n° 1
Statut :
Non spécifié
Age :
Non spécifié
Expérience récente :
Non spécifié
Expérience totale :
Non spécifié
Description du REX
Après un vol de tourisme d'environ 4 heures dans le grand local de Saint-Auban, je me prépare à atterrir. La météo a été assez bonne, bien qu'il y ait eu çà et là de petites ondées très localisées dues à quelques congestus. Le starter m'indique un vent du 220° pour 10 Kt. Je vais donc me poser face au sud, comme tous les planeurs qui se sont posés dans l'heure précédente. La branche vent arrière est effectuée à l'altitude prescrite : 750 m QNH soit 300 m sol. En toute fin de vent arrière, j'ai l'impression que ma vitesse sol diminue, alors que le badin n'a pas varié (environ 100 km h), mais je vire déjà en base en déverrouillant les AF et en mettant un cran de volets. Et au même moment, j'entends le starter annoncer aux planeurs qui allaient commencer leur vent arrière, que le vent venait brusquement de tourner et qu'il valait mieux dorénavant se poser face au nord. Etant en début de finale dans l'axe 200°, je n 'ai pu rien faire d'autre que de continuer et me poser vent arrière. Bien qu ayant sorti immédiatement les AF à fond, j'ai effacé une bonne partie du terrain ; j'ai fini par toucher le sol avec une bonne vitesse ; le planeur a rebondi à environ 50 cm, et comme je craignais de ne pouvoir l'arrêter complètement avant la haie d'arbres au SE du terrain, j'ai braqué le palonnier à droite pour orienter ma trajectoire vers la pointe SW du terrain, ce qui m'aurait permis de bénéficier de 200 à 300 m supplémentaires. Malheureusement, la reprise de contact entre la roue et le sol s'est faite en crabe , entraînant le contact de l'aile droite avec le sol, ce qui a provoqué un cheval de bois incontrôlable. Le planeur s'est immobilisé très vite, mais en subissant des dommages : ailerons déplacés, formation d'une fissure de quelques centimètres sur la verrière, et peut-être dégâts au train. Le pilote est indemne. Malgré une bonne expérience, je me suis retrouvé malgré moi au pire endroit au pire moment : devoir effectuer une finale vent arrière alors que tout le début de la prise de terrain avait pour but de se poser face au vent ! J'ai par le passé effectué quelques atterrissages vent arrière, mais c'était programmé et organisé dès le début de la prise de terrain, et le plus souvent par vent faible. En outre, j'ai certainement sous-estimé la force du vent arrière, dont je n'ai pris conscience qu'en courte finale, trop tard pour envisager une manoeuvre de perte d'altitude efficace, et laquelle ? Les menaces étaient d'endommager le planeur et de me blesser. La bordure sud du terrain est franchement inhospitalière. Mes erreurs : ne pas avoir modifié la direction d'atterrissage plus tôt, pour ne pas toucher en crabe. Et de ne pas avoir pensé à tenter une manoeuvre plus ou moins scabreuse (360°, PTS...) pour perte de la hauteur dès le début de la finale.
Enseignement
Commentaire FFVP