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Déposer un REX
Liste des REX
Administrateur
Titre :
Gestion atterrissage
Date :
2022-03-24
Je suis :
Commandant de bord
Météo :
| Favorable
Phase de vol :
AERODROME
Localisation :
Nature du vol :
LOCAL
Nombre de machines :
1
Dégats :
Non spécifié
Catégorie :
Machine n° 1
Type de machine :
Non spécifiée
Modèle de machine :
Ventus 2cx
Transpondeur :
Oui
GPS :
1
Nombre d'occupants :
1
Occupant n° 1
Statut :
Non spécifié
Age :
Non spécifié
Expérience récente :
Non spécifié
Expérience totale :
Non spécifié
Description du REX
En tout début de vol, en prenant ma première pompe, j'apprends par la radio qu'un de nos pilotes vient de faire un atterrissage dur et qu'il a très mal au dos et qu'il faudrait appeler le 15. De par mes responsabilités, je me dois de me poser pour assurer le suivi de l'incident. Etant à 1200 m QNH, je me dirige vers la zone de perte d'altitude rapidement. Je demande à un avion qui avait également l'intention de se poser de me donner la priorité pour aborder la vent arrière. En début de vent arrière, je sors le train d'atterrissage et je fais mon annonce. Je cherche à stabiliser ma vitesse en mettant un cran de volet positif. J'effectue l'étape de base et la finale avec du mal à stabiliser ma vitesse d'approche. J'effectue mon posé sans problème mais avec une vitesse un peu trop élevée. Une fois le planeur à l'arrêt, en voulant mettre les volets à 0, je m'aperçois que j'étais à -1 contrairement au + 1 sur lequel je pensais être positionné. C'était mon deuxième vol de l'année sur cet appareil. Sous la pression, revoir deux fois ses procédures pour éviter les automatismes.
Enseignement
Commentaire FFVP
Sur une situation anormale, un incident ou un accident, la tendance naturelle est la précipitation. Elle est en générale source de sur-accident. Il y a tendance à la précipitation parce qu'on a le sentiment qu'il faut agir et vite. On n'aime pas l'inaction. Simple à énoncer, moins simple à appliquer, la première chose que l'on doit faire dans ce genre de situation, c'est de prendre le temps d'analyser et de sécuriser avant d'agir. Naturellement cela ne fonctionne pas dans les cas où le temps de réponse est critique. Mais pour ces rares cas, des briefings et des procédures spécifiques ont été mis en place (S de CRIS, main sur la poignée jaune, etc.). Dans ce cas précis, il n'y avait pas de raison de différer l'appel du 15 si quelqu'un pouvait le faire au sol. Une descente précipitée aurait alors pu être évitée.